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Film
Identification
TitreCe que mes yeux ont vu
Réalisateur(s)
Date2007
Film / TéléfilmFiction cinéma
Générique technique
Scénario

Alain Ross et Laurent de Bartillat; "librement inspiré de la vie et de l'œuvre de Watteau".

Longueur / Durée du film1h28'
Société de production

Shilo Films

Pays de productionFrance
Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Articles de presse

Jean-Luc Douin, "En quête de Watteau, ou l'art de savoir regarder les tableaux", Le Monde, 28 novembre 2007, p. 27

Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique

L'histoire de l'art se cherche volontiers une légitimité publique en prenant la forme populaire d'une enquête policière. Car une œuvre d'art ne vaut que par le sens caché qu'elle recèle, son lien secret avec la vie de l'auteur (et avec les blessures cachées du spectateur). C'est du moins ce que pense la têtue et taiseuse thésarde Lucie, malgré l'avis de son réticent professeur.
Il s'agit pour elle de percer le mystère de la femme que Watteau (1684-1721) a plusieurs fois représentée de dos dans ses derniers tableaux : ne serait-ce pas la comédienne Charlotte Desmares ("Lolotte", 1682-1753, de la Comédie-Française, maîtresse du Régent)? A essayer de le prouver le professeur s'est cassé les dents et a brisé son couple.
Or, à l'arrière-plan d'une photo de pensionnat que lui a confiée un mime sourd-muet passionné par l'histoire du cours enfoui de la Bièvre, Lucie, fille d'une actrice de boulevard (moderne Desmares, donc) et d'un alpiniste disparu sur les pentes du K2, reconnaît un des tableaux accrochés aux murs de L'Enseigne de Gersaint. Elle se rend en Belgique pour acheter (8400 euros à l'issue d'une vente aux enchères conduite en flamand) la croûte signée Openord. Une fois examinée aux rayons X et décapée au coton-tige par une amie restauratrice, la toile révèle un chef d'œuvre inconnu. Non seulement Lucie pourra désormais payer son loyer, quitter son emploi dans une officine de photocopies, cesser de taper sa mère et racheter la montre en or de son père, mais elle a prouvé sa thèse: Jean-Antoine fut bien l'amoureux dépité de Lolotte, puisqu'il a grossièrement recouvert et signé d'un faux nom le tableau où il l'avait d'abord peinte. Cependant le mime, qui espionnait l'étudiante comme le peintre l'avait jadis fait de l'actrice, a succombé à une rupture d'anévrisme.
Note: un Gilles-Marie Oppenord (1672-1742) a existé; c'était un architecte et ornemaniste contemporain de Watteau.
[DR]

Iconographie pour Films (2 results)

Ce que mes yeux ont vu
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Ce que mes yeux ont vu
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