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Film
Identification
TitreLe Retour de Casanova
Réalisateur(s)
Date1992
Adaptation
Auteur(s) de l'oeuvre adaptée
Œuvre(s)
Genre littéraire adaptéroman
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
Scénario

Jean-Claude Carrière et Edouard Niermans d'après Casanovas Heimfart, nouvelle d'Arthur Schnitzler (1918); sujet déjà adapté, semble-t-il, par Campanile en 1978.

Longueur / Durée du film1h38'
CouleurCouleur
Bande-son / Languefrançais
Musique

Bruno Coulais, Michel Portal

Société de production

Les Films Alain Sarde, Films A2

Pays de productionFrance
Équipe technique

Images : Jean Penzer
Décors : Carlos Conti
Costumes : Yvonne Sassinot de Nesle

Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Disponibilité dans le commerce

DVD. Diffusé sur France 3 le 26 mars 2007.

Articles de presse

Therry Jousse, "Faire pitié", Cahiers du cinéma n°457, juin 1992, p. 39-40.

Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique

"Duo de maître et de valet sur fond d'aventures libertines, d'escroqueries et de discussions philosophiques. Quelque chose comme la version très mineure et plutôt vaudevillesque d'un Jacques le fataliste saisi par la débauche. [...] Delon joue une partie serrée avec lui-même, contraint de se dépeindre en vieux beau quelque peu pitoyable pour mieux exorciser les attaques du temps mais refusant tout de même d'aller jusqu'au bout de la cruauté sur soi-même." (T. Jousse)
On sait que les mémoires de Casanova s'arrêtent en 1772 au moment où, âgé de 47 ans, il attend à Trieste de pouvoir rentrer à Venise. Ce retour aura lieu en septembre 1774. Les 90 pages du récit de Schnitzler constituent donc une suite apocryphe à l'Histoire de ma vie, située dans la campagne aux environs de Mantoue.
Le film suit précisément la structure et les détails de la nouvelle. Le valet Camille est ajouté, ainsi que certains détails (une édition illustrée de Thérèse philosophe, un envol de montgolfière (représentation légèrement anachronique, mais très rare au cinéma), une petite représentation théâtrale rousseauiste) censés apporter une couleur pittoresque. Sont en revanche supprimés les éléments fantasmatiques : la visite au couvent au cours de laquelle une voix crie le nom de Casanova, les divers rêves et souvenirs, le probable viol de la petite Teresina, la double nudité du duel final.
L’histoire est encadrée par deux parties de cartes (non pas de pharaon comme dans la nouvelle, mais de brelan, jeu auquel Casanova ne jouait pas). Lors de la première, Casanova gagne en trichant à l'aide d'une tabatière truquée ; lors de la seconde il gagne en renonçant à tricher, alors même qu'il s'apprête à faire l'inverse auprès de Marcolina (la posséder en trichant après avoir tenté en vain de la conquérir par la sincérité).
Le topos de l'amant(e) substitué(e) est absent de l'Histoire de ma vie, mais on le trouve un peu partout dans la littérature de l'époque, par exemple dans les Lives of the most eminent Gamesters de Theophilus Lucas (1714): aventure du comte de Guiscard, à propos de laquelle la Bibliothèque britannique commente : "on ne peut disconvenir que ce ne soient de ces historiettes communes que chacun raconte à sa manière, et qu'on applique à tel lieu, à tel temps et à telle personne que l'on veut" (oct. 1746, 126-136).
Tourné au château de la Mogère (Hérault).
[DR]

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Le Retour de Casanova
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