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Film
Identification
TitreNotre-Dame de Paris
Réalisateur(s)
Date1911
Film / TéléfilmFiction cinéma
Adaptation
Auteur(s) de l'oeuvre adaptée
Œuvre(s)
Genre littéraire adaptéRoman
Représentation
Événement(s) représenté(s)Moyen-Âge, France
Générique technique
Scénario

Michel Carré

Longueur / Durée du film810 m. (deux parties)
CouleurNoir et Blanc
Information sur la couleur709 m. teintés
Bande-son / LangueMuet
Société de production

SCAGL
Distributeur : Série d'art Pathé Frères (S. A. P. F.)

Pays de productionFrance
Équipe technique

Photographie : Pierre Trimbach
Opérateur : Mérobian

Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Disponibilité dans le commerce

Diffusion commerciale (35 mm et Béta SP) : Pathé International

Autres références bibliographiques

Sadoul (Georges), « Victor Hugo et le cinéma », Europe, fév. -mars 1952, n° 74-75.
Mitry (Jean), Filmographie universelle, t. 23, France 1910-1925, CNC, 1979.
Laster (Arnaud), Pleins Feux sur Victor Hugo, éditions de la Comédie-Française, 1981.
Ford (Charles), Albert Capellani : précurseur méconnu, CNC, 1984.
Mitry (Jean), La Gloire de Victor Hugo, sous la direction de Pierre Georgel, RMN, Paris, Grand Palais, 1985.
Chirat (Raymond) et Le Roy (Eric), Catalogue des films français de fiction de 1908 à 1918, Cinémathèque Française, 1995.
Barrielle (Jean-François), Le Grand Imagier Victor Hugo, Flammarion, 1985.
Mass (Edgar), « Fortune de Victor Hugo au cinéma ou Hugo entre Quasimodo et Esmeralda », in Lectures de Victor Hugo, Colloque de Heidelberg, Nizet, 1986.
Bousquet (Henri), Catalogue Pathé des années 1896 à 1914, éditions Henri Bousquet, 1993.
Kermabon (Jacques, dir.), Pathé. Premier Empire du cinéma, Centre Georges Pompidou, 1994.
Laster (Arnaud) « Notre-Dame de Paris sur les écrans », in Notre-Dame de Paris, éd. Livre de Poche, 1998.
Nourrisson (Didier), « La caméra explore le temps : Notre-Dame de Paris », in Littérature et cinéma. Ecrire l'image, CIEREC, Travaux XCVII, Presses Universitaires de Saint-Etienne, 1999.
De la Breteque (François), « Le Moyen-Age dans le cinéma des premiers temps », in Le Moyen-Age vu par le cinéma européen, Les Cahiers de Conques, n° 3, avril 2001, Centre européen d’Art et de Civilisation Médiévale, pp. 35-48.

Filmographie Hugo bicentenaire 2002, site du Ministère de la Culture
FIAF

Articles de presse

Annoncé dans Ciné-Journal, n° 167, 4. 11. 1911.
Sujet dans le Bulletin Pathé, n° 39.
Sortie : Omnia Pathé, Paris, du 10 au 16. 11. 1911.

Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique

Réference Henri Bousquet, Catalogue Pathé des années 1896 à 1914, éditions Henri Bousquet, 1993 :
« Esmeralda, la bohémienne attire l'attention de l'archidiacre, Claude Frollo. Il demande à son sonneur, Quasimodo de l'enlever mais elle est sauvée par une escouade d'archers commandés par le beau Phoebus. Ce dernier donne rendez-vous à Esmeralda dans un cabaret louche. Frollo le poignarde et accuse Esmeralda. Mais au moment d'être pendue, Quasimodo l'enlève et l'emmène dans la cathédrale où le droit d'asile la met à l'abri. Frollo découvre la jeune femme et furieux de ses refus, la rend au bourreau. Et alors qu'ils assistent lui et Quasimodo à son supplice, le sonneur précipite Frollo du haut des tours. »

Didier Nourrisson publie dans son article (« La caméra explore le temps : Notre-Dame de Paris », in Littérature et cinéma. Ecrire l'image, CIEREC, Travaux XCVII, Presses Universitaires de Saint-Etienne, 1999) le scénario du film d'Albert Capellani qu'il a retrouvé à la Bibliothèque de L'Arsenal :
« Notre-Dame de Paris est le chef-d'oeuvre incontesté de Victor Hugo. Jamais le puissant génie n'a été plus pathétique, plus émotionnant, plus angoissant que dans cette tragique idylle à laquelle la cathédrale séculaire prête le cadre poétique de sa majestueuse architecture.
Le cinématographe seul pouvait, grâce à ses ressources uniques, transposer cette oeuvre en une pièce de théâtre. On y verra réunies sur la même affiche, des artistes qui ne pourraient se rencontrer dans aucune interprétation théâtrale, Mlle Napierkowska, de l'Opéra, jouant avec L. Garry, de la Comédie Française.
Le sujet est universellement connu : la bohémienne, Esmeralda, dansant sur le parvis de Notre-Dame, a attiré l'attention de l'archidiacre, Claude Frollo, qui veur la faire enlever par son sonneur, le monstre Quasimodo ; elle est sauvée par une escouade d'archers, que commande Phoebus de Châteaupers. Quand Esmeralda retrouve Phoebus, elle laisse voir au beau gentilhomme l'amour qu'il lui a d'abord inspiré. Et celui-ci lui donne rendez-vous dans une maison borgne ; mais au moment où il va triompher de ses résistances, survient Claude Frollo qui le poignarde. Accusée de meurtre, la jeune fille ne veut pas, pour être sauvée de son supplice, se donner à Claude Frollo. Lorsqu'on la mène, corde au cou, faire amende honorable devant le portail de Notre-Dame, Quasimodo, qui l'aime aussi, la saisit, l'entraîne dans l'église où le droit d'asile la met à l'abri.
Là, il veille sur elle, jalouse et farouche, mais Claude Frollo découvre la retraite de la Esmeralda, et furieux de ses refus, la rend au bourreau. Des tours de Notre-Dame, Claude Frollo et Quasimodo assistent à l'exécution. Puis Quasimodo précipite le prêtre du haut de leur observatoire, et son corps vient s'écraser sur le parvis. »

DE LA BRETEQUE (François), « Le Moyen-Age dans le cinéma des premiers temps », in Le Moyen-Age vu par le cinéma européen, Les Cahiers de Conques, n° 3, avril 2001, Centre européen d’Art et de Civilisation Médiévale, p. 41 :
« En 25 minutes et une vingtaine de plans, [cette Notre-Dame de Paris] condense le roman, en le simplifiant et en le recentrant sur le personnage d’Esmeralda. Celle-ci, interprétée par Stacia Napierkowska, développe un jeu particulier, intermédiaire entre le mime et la danse, marqué par les écoles symbolistes de l’époque. Le « montage » en est encore à l’enfilage de tableaux autonomes et très remplis, sauf en certains passages où un souci d’enchaînement apparaît, en particulier à la fin du film (l’assaut à la cathédrale, la chute de Claude Frollo). Le décor est en toiles peintes, mais l’image est composée en profondeur. Peu à peu, la représentation de l’espace médiéval entre en conformité avec les codes (qui se mettent alors en place) de l’écriture cinématographique. »


D'après la BIFI, Capellani aurait réalisé un film intitulé La Zingara (1910) (1 document photographique).

Localisation des archives

BIFI : Photographies de plateau (4 documents NB), photgraphies de plateau (3 documents NB), 1 affiche.
Archives du Film du CNC (Bois d’Arcy)
Library of Congress (Washington)
Museum of Modern Art (New York)
BFI Collections (London)
Cineteca del Friuli (Gemona)
Forum des Images (Paris) : vidéo n° 5893.
Scénario Bibliothèque Nationale.

Iconographie pour Films (3 results)

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Notre-Dame de Paris
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Éditeurs : Delphine Gleizes et Denis Reynaud [UMR IHRIM]

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