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Film
Identification
TitreCadet Rousselle
Réalisateur(s)
Date1954
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
ScénarioJean Halain, Jean-Paul Lacroix
Longueur / Durée du film1h41'
Information sur la couleurTechnicolor
MusiqueJean Marion
Société de productionPAC-Pathé Cinéma
Pays de productionFrance
Équipe techniquedécors : Lucien Carré
Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Disponibilité dans le commerceDVD René Chateau Vidéo
Autres références bibliographiquesRoger Viry-Babel, La Victoire en filmant ou la Révolution à l'écran, P.U. Nancy, 1989, p. 140-141.
Georges Lenotre, Sous le bonnet rouge, Grasset, 1936, p. 260-266.
Raymond Lefèvre, Cinéma et Révolution, édilig, 1988, p. 192 (avec photo).
Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critiqueCette comédie historique, placée sous le double signe de Fanfan-la-Tulipe (1951) et de Si Versailles m'était conté (1953), n'a pas grand-chose à voir avec la figure originale de Cadet Roussel (ou Rousselle), lequel fut d'abord un personnage véritable (Guillaume Roussel, 1743-1807), parvenu excentrique d'Auxerre; puis le sujet d'une chanson locale qui devint vers 1792 l'hymne de l'armée du Nord (et n'a pas été composée par Rouget de Lisle); puis un type théâtral populaire exploité par le théâtre du Directoire (au même titre que Madame Angot).
Ici Cadet Rousselle est un héros au grand cœur, pas tout à fait candide, qui traverse la Révolution persuadé que "tout est pour le mieux dans le pire des mondes". Les révolutionnaires (reconnaissables à leur coupe de cheveux copiée sur celle du Bonaparte de Dieudonné) sont plus laids que sanguinaires; les aristocrates plus ridicules que méchants; les uns et les autres sont prêts à se réconcilier. L'histoire est encadrée par l'apparition de deux figures historiques: Rouget de Lisle au piano (qui compose en une même soirée de l'été 1789 l'air de Cadet Rouselle et celui de la Marseillaise) et Bonaparte, de retour d'Egypte.
L'influence de Guitry est perceptible: cynisme politique, commentaire off et bons mots. Ceux-ci, généralement distillés par Bourvil et Roquevert, ne sont pas tous mauvais ("Quelle impertinence! vous ne pouvez pas me tutoyer comme tout le monde?"; "Tous égaux devant les hors-la-loi, c'est notre devise"; et le final "Je suis attendu demain à Austerlitz, avant le coucher du soleil"). Le principe comique repose en partie sur celui de la chanson ("Cadet Rousselle a trois maisons…") : tout est triple dans la vie du héros, y compris ses maîtresses. La scène de "l'attaque courtoise" de la diligence fait partie des bons moments d'un film de cape et d'épée parodique où les danses et les bagarres sont, comme souvent, trop nombreuses et trop longues.
[DR]
Iconographie pour Films (1 result)

Cadet Rousselle
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Éditeurs : Delphine Gleizes et Denis Reynaud [UMR IHRIM]

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