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Film
Identification
TitreMadamigella di Maupin (Le Chevalier de Maupin)
Réalisateur(s)
Date1966
Film / TéléfilmFiction cinéma
Adaptation
Auteur(s) de l'oeuvre adaptée
Œuvre(s)
Genre littéraire adaptéRoman
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
Scénario

Adaptation: Luigi Magni
Scénario: Luigi Magni, G. Maesso

Longueur / Durée du film1h35'
CouleurCouleur
Information sur la couleurEastmancolor, Technicolor
Bande-son / LangueItalien
Musique

Franco Mannino
Direction musicale: Franco Mannino et Maurizio Rinaldi (édition: C.A.M.)
Franco Mannino: exécution au piano et à l’épinette des solos

Société de production

Jolly Film (Rome), Consortium Pathé (Paris), Tecisa Film (Madrid), Filmservis (Ljubljana)

Pays de productionItalie/France/Espagne/Yougoslavie
Équipe technique

Photographie : Roberto Gerardi
Opérateur : Sante Achilli
Son : Giuseppe Di Liberto
Décors : Ezio Frigerio
Costumes : Danilo Donati
Montage : Nino Baragli

Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Autres références bibliographiques

La Production italienne 1965, Unitalia film, Union Nationale pour la diffusion du film italien à l'étranger, Rome, pp.116-117

Articles de presse

Nuestro cine, 1966, n°53, p.64 (par José Monleon)
Filmcritica, février 1966, n°164, pp.122-123 (par Maurizio Ponzi)
Cinema nuovo, janvier-février 1966, n°179, p.63
L'Avvenire d'Italia, 12 janvier 1966 (par G.B. Cavallaro)
Cinéma 66, mars 1966, n°104, pp.26-27
Cahiers du cinéma, mars 1966, n°176, p.11 (par Jacques Bontemps)
Variety, 16 mars 1966 (par Hawk)
Cinéma 67, 1er février 1967, n°67, p.103
Bianco e Nero, juillet-août 1966, n°7-8, pp.93-94 (par Guido Cincotti)
Cahiers du cinéma, septembre 1966, n°182, p.9 (par M. Caen)
Positif, décembre 1966, n°79 (par Raymond Borde)
Les Lettres-françaises, 15-21 décembre 1966, n°1161, p.33 (par Michel Capdenac)
Le Film français, 16 décembre 1966, p.22 (par L.D.)
Cahiers du cinéma, janvier 1967, n°186, p.73 (par Michel Mardore)
Positif, mars 1967, n°82, pp.59-60 (par Jheronym Potocki)
Cinémonde, n°1618, 21 septembre 1965 (par G. Gerald)
Cineforum, n°51, janvier 1966 (par F. Dorigo)
L'Express, 12 décembre 1966
France-soir, 12 décembre 1966
Le Figaro, 13 décembre 1966
Le Canard enchaîné, 14 décembre 1966
Combat, 14 décembre 1966
Télérama, 18 décembre 1966

Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique

« Madeleine de Maupin, délicieuse et vive jeune fille de dix-huit ans, de famille noble et riche, vit avec son oncle et tuteur dans une grande villa dont le parc est entouré d’un mur… De l’autre côté, c’est le monde aux mille visages que Madeleine désire tant connaître… Mais, plus encore que le monde, ce que Madeleine brûle de découvrir, c’est l’homme, la vraie nature de l’être qui se dissimule sous le personnage sophistiqué et maniéré que l’on rencontre dans les salons. D’ailleurs, Madeleine, contre tous les us et coutumes de son temps, entend choisir elle-même son époux. Elle ne s’en remettra pas au choix de son oncle. Hélas, toutes ses tentatives de fuite échouent lamentablement !
« Un jour, une nouvelle éclate et se propage rapidement : la guerre. Les troupes hongroises avancent, précédées de mercenaires qui ont la réputation de violer tout ce qui a figure humaine ; on murmure qu’ils n’hésitent pas à s’en prendre même aux hommes. On décide de mettre Madeleine en sûreté. Habillée en abbé, elle part pour un couvent peu éloigné… C’est le moment ou jamais, pour la jeune fille, de conquérir sa liberté… Le monde s’ouvre à elle pour lui livrer tous ses secrets et, peut-être… qui sait… pour lui offrir l’amour ! Enfin, elle va vivre. Sans hésiter, elle pique des deux… en tournant le dos au couvent !
« A partir de ce moment, le jeune fille va d’aventure en aventure… Enrôlée de force dans les armées du Roy, elle passe d’uniforme en uniforme, de grade en grade… Les dames sont folles du séduisant officier qu’elles tentent de conquérir par tous les moyens… Les hommes eux-mêmes ne sont pas insensibles à son charme… Et de virils cavaliers, se sentant irrésistiblement attirés par un autre homme, redoutent d’avoir tout à-coup perdu la raison ou sont épouvantés en croyant se découvrir quelque tare inavouable. La jeune fille ne revêt pas que des uniformes : il lui arrive d’abandonner le costume masculin… Mais c’est pour une tenue de prostituée !
« Chaque nouveau costume amène de nouvelles expériences ; elles ne sont pas toujours faciles ; elles ne sont pas toujours agréables… Peu importe. Pour Madeleine, cela s’appelle vivre sa propre vie, et elle la vit intensément, parvenant grâce à une brillante intelligence et à une merveilleuse intuition féminine, à éviter tous les écueils qu’un destin si mouvementé dresse sur son chemin. Enfin, tous ses vœux sont comblés, puisque la liberté lui apporte l’amour dans son sillage. »
(Livret de présentation,p.5, octobre 1966, imp. Nancy)

Prix de la meilleure mise en scène, festival de Saint-Sébastien 1966 (président du jury : Giuseppe Maria Lo Duca) : Mauro Bolognini, pour Madamigella di Maupin ».
Voir Julie, chevalier de Maupin (2004).

Note(s)

Techniscope

Localisation des archives

Bibliothèque du film, Iconothèque (photographies de plateau)
Livret de présentation: BNF, Arts du spectacle, 4-ICO CIN-10494

Iconographie pour Films (5 results)

Le Chevalier de Maupin
[id:495]

Le Chevalier de Maupin
[id:496]

Le Chevalier de Maupin
[id:1177]

Madamigella di Maupin
[id:1797]

Madamigella di Maupin
[id:1798]
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Éditeurs : Delphine Gleizes et Denis Reynaud [UMR IHRIM]

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