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Film
Identification
TitreLes Deux Orphelines
Réalisateur(s)
Date1932
Adaptation
Auteur(s) de l'oeuvre adaptée
Œuvre(s)
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
Scénarioadaptation de René Pujol, d'après la pièce de Aldophe d'Ennery et Eugène Cormon (voir version de 1909)
Longueur / Durée du film1h38'
Information sur la couleurN&B
MusiqueJacques Ibert et Marcel Delannoy
Société de productionPathé-Natan
Pays de productionFrance
Équipe techniquedécor: Lucien Aguettand
photographie : Georges Benoît et Roger Colas (Roger Lucas dans plusieurs sources)
Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Disponibilité dans le commerceDiffusé le 19 novembre 2006 au cinéma de minuit de France 3
Autres références bibliographiquesRoger Viry-Babel, La Victoire en filmant ou la Révolution à l'écran, P.U. Nancy, 1989, p. 114 (avec photo).
Jacques Siclier, Les Deux Orphelines, Le Monde Télévision, 12 nov. 2006, p. 31
Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique
Première version parlante du célèbre mélodrame, assez fidèlement située sous le règne de Louis XVI, semble-t-il.
Le film commence dans le coche de Normandie (23e min. du film de Griffith).
[0'00"] Henriette accompagne sa sœur Louise, aveugle. Voiture accidentée; rencontre du marquis de Presles; nuit à l’auberge.
[13'00"] Arrivée au Pont-Neuf. H. est nocturnement enlevée par les sbires du marquis. L. est recueillie par la Frochard.
[20'30] Chez les Frochard, mère et fils : Pierre le doux rémouleur estropié et Jacques le voleur brutal. "Qu'est-ce que tu vas faire de cette jeune file? -Mon gagne-pain."
[27'30"] Orgie chez le marquis ; H. est défendue par Roger de Vaudrey qui blesse en duel le marquis.
[35'30"] Tandis que H. devient modiste, L. est contrainte à chanter dans les rues.
[53'15-59'10] La comtesse de Linières, tante de Roger, rend visite à H. Elle comprend que L. est sa fille jadis abandonnée sur les marches de Notre-Dame ("Elle s'appelle Louise, aimez-là"). Au même instant H. entend L. chanter. Elle veut voler à son secours quand elle est arrêtée sur les ordres du comte de Linières, lieutenant général de police, soucieux de la soustraire à l'amour de son neveu.
[59'10"] Nuit de Noël. Montage alterné : les Linières à la messe à Notre-Dame ; Louise et Pierre devant la crêche ; Henriette dans sa cellule de la Salpêtrière ; les Frochard dans une beuverie crapuleuse.
[70'30"] La Salpêtrière. Grâce à l’intervention d’un bon docteur, qui a reconnu en elle la sœur de l’aveugle blonde aux yeux bleus de N.-D., et à un pieux mensonge de soeur Geneviève, H. est libérée.
[77'30"] H. se rend chez les Frochard. Pierre tue son frère, permettant à L. et H. de s’échapper.
[91'45-98'30""] Scène de réunion pathétique chez les Linières organisée par le docteur. Le comte consent aux amours de H. et de Roger. Il reconnaît L. comme sa propre fille, que le docteur s’engage à bientôt guérir. "Comme je suis heureuse, madame -Appelez-la maman. -Oh! ma maman, si seulement je pouvais vous voir. -Vous la verrez, j'en fais mon affaire."

N.B. 1. Pierre lit à Louise un conte de la comtesse de Ségur ("Au même moment, Blondine se trouva dans un char de perles et d’or..." [82'00"]), qui fait écho à l'histoire des deux orphelines mais n'a été été publié qu'en 1857.
N.B. 2. Le film abandonne Pierre aux mains de la police, alors que dans le roman, "quelque peu redressé physiquement" par son père adoptif le docteur Hébert, il épouse Louise qui a retrouvé la vue.
[DR]
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Éditeurs : Delphine Gleizes et Denis Reynaud [UMR IHRIM]

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