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Film
Identification
TitreFra Diavolo
Réalisateur(s)
Date1930
Film / TéléfilmFiction cinéma
Adaptation
Auteur(s) de l'oeuvre adaptée
Œuvre(s)
Genre littéraire adaptéopéra
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
Scénario

Bonnard et Nunzio Malasomma, d'après l'opéra-comique en 3 actes d'Eugène Scribe, Germain Delavigne et Daniel François Esprit Auber: Fra Diavolo, ou L'Hôtellerie de Terracine (1830)

Longueur / Durée du film1h34' (copie de la Filmoteca Espagnola)
CouleurNoir et Blanc
Musique

Auber

Société de production

Itala Film

Pays de productionFrance, Italie, Allemagne
Équipe technique

décors: Ivan Lochakoff
costumes: Boris Bilinsky

Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Autres références bibliographiques


Fra Diavolo . Suivi de Les Cinq gentlemen maudits de J.J. Frappa ; de A. Reuze,Paris, Sté Générale de Cinématographie, 1931. (Film raconté)
http://it.wikipedia.org/wiki/Fra_Diavolo

Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique

La version de Mario Bonnard emprunte au livret de Scribe mais avec de nombreuses libertés, qui font de Fra Diavolo, conformément à la figure mythique de l'histoire italienne, un acteur de la résistance à l'occupation napoléonienne:

La scène se passe dans les Abruzzes où Son Excellence Mgr le Prince de Fondi, (=Don Lorenzo) a fort à faire avec la population de plus en plus rétive au pouvoir royal et qui accueille les troupes françaises au cri de « Vive la liberté ! ». « Toujours la même chose ! Ils n’ont plus que ce mot-là dans la bouche, depuis que ces maudits Français sont entrés en Italie. » Et si les Français ne suffisaient pas, il faut également compter avec les troupes de Fra Diavolo qui attaquent régulièrement les soldats du roi.

Le portrait de Fra Diavolo tient plus d’ailleurs d’Hernani que du personnage de Scribe : on le suit qui chante une mélodie évoquant « le long martyre d’un peuple, sa haine de la tyrannie, son amour de la liberté » C’est « un homme de trente-trois à trente-quatre ans au masque énergique mais d’une grande finesse, aux épaules larges, au corps robuste, dont la mise, sinon élégante, du moins soignée, contrastait avec celle des individus qui l’entouraient et reprenaient le refrain de sa chanson en fixant sur lui des yeux de chiens dévoués : lazzaroni débraillés habitués à vivre dans les bois, jeunes citadins se pliant volontairement à la pénible et périlleuse existence des bandits pour la conquête de leur idéal, détrousseurs de grands chemins que leur goût du risque et de l’aventure avait rapprochés des purs révolutionnaires, clercs suspectés de libéralisme ayant dû fuir devant l’inquisition politique et  religieuse, délinquants de droit commun en rupture de galères. »

Zerline, ici Anita, n’est plus une accorte et paisible fille d’aubergiste mais l’amante passionnée de Fra Diavolo, dont elle partage la haine de l’oppression. Sans qu’il le sache, elle accepte la cour assidue du chef de la police, Viani (sous le nom de Marisa) pour lui soutirer des informations et déjouer les embuscades qu’il tend à Fra Diavolo.

Il reste bien une attaque de diligence dans le scénario : mais elle a une motivation politique et non pécuniaire. Fra Diavolo et deux de ses complices livrent l’assaut contre la diligence qui mène le marquis Corri, auprès du gouverneur pour lui transmettre d’importantes informations militaires : Fra Diavolo dérobe la cassette contenant les ordres du roi, endosse l’identité du marquis de Corri et s’apprête à falsifier les documents pour induire le gouverneur en erreur.

Et Fra Diavolo d’assumer sans ambages à la cour le rôle de Corri, et s’en tire avec succès malgré les imprudences de son comparse Scaramanzia qui, voleur invétéré, ne peut s’empêcher de dérober un collier. A la stupeur générale, le faux marquis fait libérer les prisonniers politiques.

Au terme de péripéties nombreuses, le chef de la police, qui a percé l’identité du faux marquis lui tend un piège pour le confondre. Mais grâce à l’action vigoureuse d’Anita, ce piège échoue et bien au contraire, précipite l’insurrection de la population qui attaque la forteresse et entraîne la fuite du gouverneur. « Vive la République ! » (...) « Vive la Liberté ! reprirent tous les hommes présents. Et sans s’être concertés, ils entonnèrent la Marseillaise. »

Note(s)

Il existe trois versions du film:

-Dans la version allemande, on retrouve Tino Patiera dans le rôle titre, mais Scaramanzio est joué par Kurt Lilien, Anita par Brigitte Horney, Viani par Heinrich Heilinger.

Production Itala Film, G. m. b. H. UFA

-Version totalement en Italien

-Version française.

Localisation des archives

Filmoteca Espagnola: version française complète, noir et blanc, bon état.
BIFI
Dossier d’archives, Fonds Société des Films Albatros, Scénario [6 f.]
Dessins de décors et costumes
# Fra diavolo, [s.d.] Maquette de costume
# Tamburino della republica francese, [s.d.] Maquette de costume

Articles de presse pour Filmographie (1 result)
Iconographie pour Films (2 results)

Fra Diavolo
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Fra Diavolo
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