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Film
Identification
TitreLa Frontière de l'aube
Réalisateur(s)
Date2007
Film / TéléfilmFiction cinéma
Adaptation
Auteur(s) de l'oeuvre adaptée
Œuvre(s)
Genre littéraire adaptéNouvelle
Générique technique
Scénario

Philippe Garrel
Marc Cholodenko
Arlette Langmann

Longueur / Durée du film105 minutes
CouleurNoir et Blanc
Bande-son / LangueFrançais
Musique

Jean-Claude Vannier

Société de production

Rectangle Productions
StudioUrania

Pays de productionFrance
Équipe technique

1er assistant réalisateur : Manuel Flèche
Photographie : William Lubtchansky
Violoniste : Didier Lockwood
Ingénieur du son (musique) : Daniel Dehays
Mixage : Thierry Delor
Régisseur général : Karine Petite
Costumes : Justine Pearce
Montage : Yann Dedet
Décors : Mathieu Menut
Son : René Levert, Alexandre Abrard
Format son : Dolby SRD
Procédé image : 35mm / NB
Laboratoire : Éclair

Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Disponibilité dans le commerce

Sortie commerciale (France): 8 octobre 2008

Articles de presse

Quelques articles disponibles sur Internet:
- Le Monde, 23 mai 2008, « La Frontière de l'aube : amour éternel, tourments mortels », par Jean-Luc Douin
- Le Monde, 7 octobre 2008, « La Frontière de l'aube : surgi des sources du romantisme, un mélo surnaturel signé Garrel », par Jean-François Rauger
- Les Inrocks, 8 octobre 2008, par Jean-Baptiste Morain
- Il était une fois le cinéma, 6 octobre 2008, par Jean-Loup Samaan
- Télérama, 11 octobre 2008, « Pour » par Jacques Morice, « Contre » par Pierre Murat
- Écrans (Libération.fr), 8 octobre 2008,« Vision d'aurore » par Philippe Azoury
- France2.fr, 6 octobre 2008, par Jacky Bornet
- La Voix du Nord, 8 octobre 2008, « La Frontière de l'aube. Le spectre grimaçant de Philippe Garrel », par Philippe Lagouche
- Fluctuat.net, 7 octobre 2008, « L'amour fou », par Marc Petit

Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique

« François, un photographe, doit réaliser une série de portraits de Carole, une vedette de cinéma. Les deux jeunes gens ne tardent pas à devenir amants. La première partie du film est le récit de cette rencontre, avec cette manière unique, incandescente, de capter la cristallisation du sentiment amoureux à travers les visages et les corps. Garrel est comme son personnage, artiste scrutant le visage de son modèle et se brûlant les ailes à son approche.. Une catastrophe annoncée prend place progressivement dans l'apparente insignifiance de moments et d'endroits sans qualités, ces rues de Paris, ces appartements haussmanniens où se révélera l'insoupçonnable ravage des émotions.
« La liaison de François et Carole a la fragilité des amours contrariées par les circonstances. Elle est mariée, et lui n'est pas sûr d'accepter vraiment cette situation. Après un moment vaudevillesque, le lien se défait insensiblement. La jeune femme (intense Laura Smet), seule, se détruit.
« L'idiotie du temps
« Le photographe a-t-il, en fuyant, sauvé sa peau et sa raison? A-t-il échappé aux griffes d'une passion trop intense? Il a bien le loisir, en tout cas, de réfléchir aux caractéristiques de l'amour. Puis il y a la rencontre avec une autre femme, Ève, qui tombe enceinte de lui, les projets de mariage. Mais Carole refait son apparition sous la forme d'un spectre. Ce qui adviendra sera le résultat d'une fatalité que les fondus au noir séparant les séquences annoncent, à partir d'un certain moment, inéluctable.
« "Le bonheur bourgeois, ça fout les jetons", dit à celui-ci un ami du photographe. Mais ce que l'on appelle le bonheur bourgeois, ici le mariage et la paternité, ne désigne pas seulement, dans cette histoire, la perspective d'un avenir trop circonscrit, sans hasard; c'est aussi la concrétisation d'un autre amour, la matérialisation d'un nouveau lien, celui qui prouve que l'on est guéri du précédent.
« Le fantôme qui surgit ainsi, par la grâce de trucages à l'archaïsme admirable, est ainsi le rappel d'une vérité insoutenable parce qu'elle rend dérisoire un élan que l'on a cru dénué de toutes compromissions et un sentiment que l'on a pensé éternel et intangible. La nécessité de l'oubli est aussi un désastre, et la quête de l'absolu se heurte à l'idiotie du temps. C'est très exactement de cela que parle le film de Philippe Garrel. »
(Le Monde, 7 octobre 2008, Jean-François Rauger)

Sélection officielle du Festival International du Film de Cannes 2008, compétition

Iconographie pour Films (2 results)

La Frontière de l'aube
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La Frontière de l'aube
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Éditeurs : Delphine Gleizes et Denis Reynaud [UMR IHRIM]

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