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Film
Identification
TitreThe Curious Case of Benjamin Button
Réalisateur(s)
Date2008
Film / TéléfilmFiction cinéma
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
Scénario

Eric Roth

CouleurCouleur
Bande-son / Langueanglais
Société de production

Paramount

Pays de productionEtats-Unis
Générique artistique
Acteur(s)
Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique

Le scénario est explicitement emprunté à une nouvelle de Scott Fitzerald qui raconte l’histoire d’un homme qui vieillit à l’envers. The Curious Case of Benjamin Button fut publié dans Collier's Magazine (mai 1922) avant d’être inclus dans le recueil Tales From the Jazz Age. Fitzgerald reconnaît avoir été inspiré par une remarque de Mark Twain, qui regrettait que la meilleure partie de la vie soit placée au début et la pire à la fin. Il affirme n’avoir découvert que plus tard une idée consignée par Samuel Butler dans ses Note-Books : « They live their lives backwards, beginning, as old men and women, with little more knowledge of the past than we have of the future, and foreseeing the future about as clearly as we see the past, winding up by entering into the womb as though being buried » (Ch. XVIII : « Materials for Erewhon revisited », publié après la mort de l’auteur en 1902).
Ces sources multiples n’ont pas découragé Adriana Pichini, « une employée de bureau italienne », d’entamer des poursuites contre les studios Paramount. Selon elle le film est inspiré d’une de ses propres nouvelles non publiées, datée de 1994: Il ritorno di Arthur all'innocenza.
Sans vouloir ajouter à la confusion, rendons justice à l’abbé Pierre-François Guyot Desfontaines, qui après avoir traduit Swift, publia en 1730 une suite de son cru intitulée Le Nouveau Gulliver ou Voyage de Jean Gulliver, fils du capitaine Gulliver. Au second volume, le héros visite l’île des Letalispons :
« Dans les autres pays, on meurt de vieillesse ; ici, après avoir longtemps vécu, on meurt de jeunesse. c’est ce que vous comprendrez, et ce que vous admirerez, lorsque vous aurez demeuré quelque temps parmi nous. […]
Ce fut alors que Taïfaco, m’appris que dans le pays où j’étais, les hommes et les femmes vivaient d’ordinaire cent vingt ans, mais qu’ils ne viellissaient que jusqu’à l’âge de soixante ans ; et qu’après cela, loin de s’affaiblir comme les autres hommes, ils reprenaient de nouvelles forces et rajeunissaient. […]
Je ne suis point surpris, dis-je à Taïfaco, que l’air que vous respirez, la vie douce et tranquille que vous menez, et le régime de vie que vous observez, vous fassent vivre plus longtemps que tous les autres hommes, qui semblent faire des efforts pour abréger leurs jours. Ce qui m’étonne est de voir que la vieillesse n’est pour vous qu’une éclipse, et que vous rétrogradez, pour ainsi dire, et recouvrez toutes les années que vous avez perdues, en retournant à la jeunesse et même à l’enfance. »
[DR]
Références :
P. F. Guyot Desfontaines, Le Nouveau Gulliver (http://visualiseur.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k844716 ou http://www.wissensdrang.com/dgulfr4.htm)

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