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Film
Identification
TitreDie Stille vor Bach (El silencio antes de Bach)
Réalisateur(s)
Date2007
Film / TéléfilmFiction cinéma
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
Longueur / Durée du film1h40'
Bande-son / Langueespagnol, allemand, italien
Musique

J.-S. Bach, Felix Mendelssohn, György Ligeti

Société de production

Films 59

Pays de productionEspagne, Allemagne
Équipe technique

photographie : Tomas Pladevall
costumes: Montse Figueras

Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Disponibilité dans le commerce

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Articles de presse

Josep Torrell, "La otra continuidad de Pere Portabella"; Marcelo Exposito, "Le silence avant Bach"; Jaime Pena, "L'art de la fugue", dans le dossier de presse disponible sur www.medulafilms.com

Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique

Le film est composé d'une trentaine de séquences, peu ou pas reliées entre elles (c'est la marque de fabrique du réalisateur), qui sont une fois sur deux l'occasion de mettre en scène l'exécution d'un morceau de Bach, toujours en prise de son directe (les acteurs sont des musiciens), jamais devant un public : par un piano mécanique (deux fois), à l'harmonica par un camionneur espagnol, dans un wagon de métro, par une violoncelliste après sa douche, par un bassoniste dans un motel par temps d'orage, dans un manège équestre, dans un magasin de pianos, etc., avec le dessein louable mais quelque peu appuyé de montrer l'inépuisable et démocratique modernité de cette musique.
Car le titre le dit : avant Bach, le monde n'était que silence (cf le titre).
Trois séquences se déroulent dans un contexte non contemporain : la fable de la découverte de la partition de la Passion selon Saint Mathieu chez le boucher de Mendelssohn, et deux scènes de la vie de Johann Sebastian à Leipzig dans les années 1725-1740. Dans la première (17'30"-25'00), on voit J.-S. (Christian Brembeck) interpréter le prélude en La mineur BWV 543 sur l'orgue de la Thomaskirche; il tombe ensuite la perruque pour un petit cours sur la fonction de la musique, illustré par une variation Goldberg au clavecin; enfin il accepte de bonne grâce les 100 louis d'or que lui envoie ledit Goldberg ("dites-lui que l'intérêt qu'il porte à ma musique m'est plus précieux que cet argent").
La seconde (39'30"-46'00) est un épisode domestique au cours duquel Jean-Sébastien donne une leçon de clavecin bien tempéré à son fils ("Christoph Friedrich, cherche la pureté de la musique!"). Anna-Magdalena laisse tomber une fourchette sans déconcentrer le maître.
Le tout est philosophiquement lesté par un inévitable bon mot de Cioran et une référence plutôt inopinée aux camps d'extermination.
[DR]

Iconographie pour Films (1 result)

Die Stille vor Bach
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Éditeurs : Delphine Gleizes et Denis Reynaud [UMR IHRIM]

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Dernière mise à jour: dimanche 17 novembre 2024 (13:12) +

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