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Film
Identification
TitreLe Libertin
Réalisateur(s)
Date2000
Film / TéléfilmFiction cinéma
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
Scénario

Gabriel Aghion, Eric-Emmanuel Schmitt d'après la pièce d'E.-E. Schmitt (1996, avec B. Giraudeau dans le rôle de Diderot)

Longueur / Durée du film1h40'
CouleurCouleur
Bande-son / Languefrançais
Pays de productionFrance
Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Disponibilité dans le commerce

oui

Articles de presse

Emmanuel Burdeau, "Le succès n'allège rien", entretien avec Gabriel Aghion et critique du Libertin, Les Cahiers du Cinéma, n°544, mars 2000, p. 24-25

Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique


"Au 18ème siècle, le philosophe Diderot et ses amis écrivent la première encyclopédie de l'histoire de l'Humanité [!]. Ils mettent le savoir à la disposition de tous, l'arrachant aux mains du pouvoir et des prêtres. C'est une révolution qui en annonce une prochaine, celle de 1789. Immédiatement, l'encyclopédie est censurée et interdite. Mais rien ne les arrête. Qu'est-ce qu'on était libre lorsqu'on inventait la liberté!" (carton introductif du film)
Ce vaudeville philosophico-polisson se soucie peu de subtilité idéologique ou de vérité historique. Dans le château campagnard des d'Holbach, dont la chapelle abrite une imprimerie clandestine, Diderot écrit l'article "Morale" de l'Encyclopédie malgré les distractions offertes par plusieurs femmes et la menace que constitue la visite d'un cardinal. Quelques idées drôles, gâchées par la lourdeur du dialogue et les clichés.
N.B.
Mme Therbouche (Anna-Dorothea Therbusch), peignit en effet un portrait - aujourd'hui perdu - de Diderot nu, dont il est question dans le Salon de 1767 : "Elle me peignait, et nous causions avec une simplicité et une innocence dignes des premiers âges... [Mais] depuis le péché d'Adam, on ne commande pas à toutes les parties de son corps comme à son bras." Elle quitta Paris criblée de dettes après que Diderot eut essayé de lui assurer une clientèle. Il est question d'elle dans Mystification ou Histoire des portraits, 1768.
Dans la 1ère scène, J. Balasko chante une chanson inspirée de "Le mot et la chose" de l'abbé de l'Attaignant(1697–1779) :
"[...]
Une chose qui donne au mot
Tout l'avantage sur la chose
C'est qu'on peut dire encore le mot
Quand même on ne fait plus la chose
[...]"
Quant à l'orgue à cochons de d'Holbach, il est inspiré du piano à chats d'Athanasius Kircher (Musurgia Universalis, 1650, voir image jointe) et du clavecin à cochons de P.-F. Guyot Desfontaines (Le Nouveau Gulliver, 1730: île des Letalispons).
[DR]

Iconographie pour Films (5 results)

Piano à chats
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Le Libertin
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Le Libertin
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Le Libertin
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Le Libertin
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