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Film
Identification
TitreL'Homme qui rit
Réalisateur(s)
Date1971
Film / TéléfilmTélévision Série
Adaptation
Auteur(s) de l'oeuvre adaptée
Œuvre(s)
Genre littéraire adaptéRoman
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
Scénario

Jean Kerchbron, Paule de Beaumont

Longueur / Durée du film3h52' (1re partie : Les Comprachicos, 1h14' ; 2e partie : Les Grands de ce monde, 1h11' ; 3e partie : Par ordre du roi, 1h27')
CouleurCouleur
Bande-son / Languefrançais
Société de production

INA (ORTF)

Pays de productionFrance
Équipe technique

BR>Photographie : Albert Schimel
Décors et costumes : Jean Gourmelin

Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Disponibilité dans le commerce

Ina - Délégation à l'action éducative et culturelle (support Beta).

Autres références bibliographiques


Laster (Arnaud), Pleins Feux sur Victor Hugo, éds de la Comédie-Française, 1981.
Barrielle (Jean-François), Le Grand Imagier Victor Hugo, Flammarion, 1985.
Beaulieu (Jacqueline), La Télévision des réalisateurs, Documentation Française, 1984.
CinémAction, "200 téléastes", 1989.
Bailly (René) et Roche (André), Dictionnaire de la télévision, Larousse, 1967.
Kerchbron (Jean), Les dossiers de l'audiovisuel, n° 49, mai-juin 1993, "La télévision au service des grands textes", (Entretien : propos recueillis par Joëlle Olivier et Nicole Coupiat, inédit, INA, Bry-sur-Marne, janvier 1993).
Filmographie Hugo bicentenaire 2002, site du Ministère de la Culture

Articles de presse

Télé7 jours, 7, 14, 21 novembre 1971.
Télérama, 6, 13, 20 novembre 1971.

Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique

1er épisode : La vie errante d'Ursus (philosophe ambulant qui vit avec un loup, Homo) et ses étranges discours alternent avec une explication, illustrée d'exemples, des pratiques des comprachicos (acheteurs d'enfants qu'ils transforment en monstres) et avec des épisodes qui montrent les mœurs cruelles et dépravées des lords dont Ursus fait l'éloge, ce qui ne lui évite pas les tracasseries policières. Les comprachicos, bannis par le nouveau roi, abandonnent dans leur fuite un enfant. Leur bateau sombre dans la tempête après qu'ils se sont repentis de leurs crimes, ce qu'ils consignent dans une bouteille jetée à la mer. L'enfant (Gwynplaine), resté seul, affronte le froid et la solitude, rencontre le squelette d'un pendu, sauve une fillette aveugle (Dea). Tous deux sont recueillis par Ursus qui découvre que Gwynplaine est défiguré par une bouche fendue en un rictus permanent. Seize ans plus tard, Ursus donne un spectacle, [L'Homme qui rit] et continue à philosopher en plein vent tandis que Gwynplaine et Dea expriment leur tendresse mutuelle.
2e épisode : Le spectacle d'Ursus remporte un vif succès, mais celui-ci doit s'expliquer devant la justice sur sa philosophie. Finalement relâché, il reprend ses représentations. Au cours de l'une d'elles, apparaît la duchesse Josiane qui, fascinée par la monstruosité de Gwynplaine, sera la seule à ne pas en rire. On la retrouve plus tard dansant et conversant avec son fiancé lord Dirry Moir : tous deux sont espionnés par Barkilphedro qui monologue sur sa haine de la cour et sur ses privilèges d'espion à qui tous se confient. Il vient d'être nommé ouvreur de bouteilles à la mer. Alternent ensuite les dialogues tendres de Gwynplaine et Dea et les scènes de cruautés diverses commises par les lords, Dirry Moir en particulier. Une nuit qu'il se promène seul, Gwynplaine rencontre Josiane qui est venue le provoquer en lui apparaissant nue sur son cheval. Cette dernière se rend également à un combat de boxe qui, malgré sa barbarie, ne réussit pas à satisfaire son ennui et ses goûts dépravés. L'idée lui vient alors de donner un rendez-vous à Gwynplaine, mais entre-temps celui-ci est arrêté.
3e épisode : En prison, Gwynplaine apprend de Barkilphedro qu'il est le fils de lord Clancharlie et qu'il a été défiguré dans son enfance par le prisonnier torturé qui vient de mourir en le reconnaissant. La vérité a été révélée par la découverte du message contenu dans la bouteille jetée à la mer au premier épisode. Dehors, Ursus voit sortir un convoi funèbre et est convaincu que Gwynplaine est mort. De retour à la foire, il simule une représentation normale pour Dea qui ne sait rien, mais Barkilphedro vient lui annoncer qu'il est banni et que Gwynplaine est mort. Or ce dernier a été conduit dans un palais où il prend conscience de sa situation et rêve de revanche jusqu'à ce que la pensée de Dea l'en détourne. En tentant de fuir, il se perd et tombe dans la chambre de Josiane. Celle-ci entreprend de le séduire, mais apprenant la véritable identité de Gwynplaine, elle le chasse. Convoqué à la chambre des lords, Gwynplaine fait scandale par un long discours sur la misère et déclenche le rire de toute l'assemblée qui quitte les lieux. Gwynplaine tente de retrouver Ursus et Dea, s'aperçoit de leur disparition et, de désespoir, pense à se suicider. Sauvé par Homo, il peut rejoindre les autres sur un bateau. Malgré sa joie de le revoir, Dea meurt dans ses bras et le film s'achève sur les pleurs d'Ursus et de Gwynplaine et sur le bateau qui s'éloigne. (Mireille Gamel)
N. B. L'action du roman commence en 1688 et finit en 1705.

Formé à "l'Ecole des Buttes Chaumont", Jean Kerchbron est mentionné comme l'un des réalisateurs audacieux de l'ORTF des années 50-70 : il s'est fait remarquer par ses adaptations des classiques et en particulier par ses recherches sur la façon dont la télévision doit mettre en scène le théâtre. Son adaptation de l'Homme qui rit fait rarement l'objet de commentaires : les hebdomadaires de programmes télévisuels la présentent comme "une oeuvre de Victor Hugo peu connue mais lourde de symboles auxquels l'adaptation télévisuelle donne une étrange résonance" (Télé7 jours), ou bien comme un film "abracadabrant, mais lyrique", "passionnant", comportant "mille personnages étranges" et "des scènes inoubliables", "une œuvre cruelle et somptueuse qui laissera longtemps une marque aussi indélébile que l'atroce balafre qui défigure physiquement et symboliquement le visage de l'homme qui rit" (Télérama). Dans les deux cas les articles de présentation se focalisent plus sur Hugo que sur le film et plus sur les acteurs que sur le réalisateur. Télérama cependant signale qu'il a fallu quatre mois de tournage, ce qui est considérable pour la télévision. Après la diffusion du premier épisode, Télé7 Jours fait une mise en garde : "des images remarquables, mais que le réalisme rend quelquefois difficiles et à déconseiller au très jeune public". (Mireille GAMEL)
Jean Kerchbron a réalisé plusieurs adaptations à partir de l'œuvre de Victor Hugo : Hernani (1961), Marion Delorme (1967), Torquemada (1976).

Note(s)

Diffusion sur la deuxième chaîne française les 8, 15, et 22 novembre 1971

Localisation des archives

Ina

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L'Homme qui rit
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L'homme qui rit
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