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Film
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TitreLady Oscar
Réalisateur(s)
Date1979
Représentation
CatégorieXVIIIe
EpoqueXVIIIe
Générique technique
ScénarioJacques Demy, Patricia Louisiana Knop, d'après le manga Berusaiyu no Bara (La Rose de Versailles) de Riyoko Ikeda, 1971.
Longueur / Durée du film1h57'
Information sur la couleurEastmancolor
Bande-son / Langueanglais
MusiqueMichel Legrand
Société de productionKitty Music Corporation, Shiseido Co Ltd, Nippon Television Network Corporation et Toho Company Ltd.
Pays de productionJapon
Équipe techniquephotographie : Jean Penzer
décors : Bernard Evein
costumes : Jacqueline Moreau
Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Disponibilité dans le commerceDVD Ciné Tamaris-Arte Vidéo (coffret intégrale Jacques Demy, 2008) avec un bonus comprenant quelques images de tournage.
Autres références bibliographiques
Pierre Berthomé, Jacques Demy, les racines du rêve, ed. L'Atalante, 1982
Jean-Pierre Berthomé, "Filmographie de Jacques Demy", Cinématographe n°82, oct. 1982 (Lady Oscar : p. 17)
Raymond Lefèvre, Cinéma et Révolution, 1988, 203 (avec photo)
Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critique1755 : désespéré par la naissance d’une 5e fille, le général de Jarjayes décide que celle-ci sera un garçon prénommé Oscar-François (c’est le même début que celui du Secret du Chevalier d’Eon, vingt ans plus tôt). Elle sera élevée avec André, le petit-fils de la gouvernante («In this house of lace and silence, my son will need a male companion»). Vingt ans plus tard, Oscar devient garde du corps de Marie-Antoinette, tandis qu’André est affecté aux écuries.
Elle réussit une nouvelle étape de son initiation en tuant un homme au pistolet (belle scène de duel silencieuse qui exercera une forte influence sur la Libertine de Farmer et Boutonnat).
Bien que son uniforme - veste bleue cintrée et pantalon blanc très moulant, cadogan blond - ne laisse aucun doute sur son sexe, la Cour ne se pose guère de questions à son sujet. Le bel Axel Fersen, amant de la Reine, a besoin du lapsus de la vieille gouvernante pour comprendre de qui il retourne :
« Oscar is very tired. She has had a long and difficult day.
–She ? She ! Oscar is a lady ?
–Yes sir. It seems to me that any fool could see that Oscar is a lady.
–You must forgive me, madam, being a stranger, I simply didn’t know. And I beg your pardon, lady Oscar, I was beginning to wonder about myself ».
Et voilà qu'Oscar aime Axel. Troublée, elle renoue alors avec sa féminité refoulée en enlevant sa chemise pour contempler ses seins (mais elle garde bottes et pantalon). Bientôt, lors d’un bal à Versailles, elle s’habille en robe blanche. Ce qui ne séduit pas tout à fait le blond Suédois, qui feint de ne pas la reconnaître (« I would probably fall in love with Oscar, if I weren’t so committed to another »), mais déplaît fort au brun André. De dépit, ce dernier s’en va rejoindre les forces de la contestation populaire, conduites par un certain Robespierre.
Quelque temps après, Oscar quitte le service de la Reine, dont elle désapprouve les dernières folies (élever des moutons, vouloir jouer Rosine dans le Barbier de Séville, sans parler des coiffures de Léonard et des robes de Mlle Bertin), pour les gardes du roi, lesquels lui réservent un accueil sarcastique; car chacun, ou presque, sait désormais qu’Oscar est une femme.
Les tourments personnels de l’héroïne sont décrits sur fond d’affaire du collier, mais il n’y a aucun rapport entre les deux intrigues.
Quand son père veut la marier au comte de Girodet, riche adepte du marquis de Sade, Oscar rompt scandaleusement les fiançailles en embrassant publiquement une femme sur la bouche (telles Madonna et Britney Spears aux MTV Awards 2003). Après son identité sexuelle, sa conscience sociale s'éveille: elle refuse d’obéir au général de Bouillé qui veut faire tirer sur la foule parisienne, ce qui achève d’accabler son vieux père. Emprisonnée, Oscar est libérée par André, dont elle accepte enfin l’amour. Les deux amis d’enfance participent à la prise de la Bastille, au cours de laquelle André est tué.
Ce film de commande à gros budget présente un singulier contraste entre la façon désinvolte dont sont bâclés scénario et dialogue et le soin apporté aux costumes, aux coiffures, au maquillage (le film fut sponsorisé par la marque de cosmétiques Shiseido), ainsi que la virtuosité dans l'emploi des décors naturels (châteaux de Versailles et Jossigny, Senlis; seule la Bastille est en carton-pâte).
Voir la série animée réalisée quelques mois plus tard.
[DR]
Note(s)1979 (sortie au Japon). Présenté à Paris le 26 avril 1980 et à Angers le 4 mars 1981, le film n'a semble-t-il pas été distribué en France.
Iconographie pour Films (6 results)

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Éditeurs : Delphine Gleizes et Denis Reynaud [UMR IHRIM]

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