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Film
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TitreLa Vie d’un Grand Homme
ou La Légende des Géants (Kyojinden)
Réalisateur(s)
Date1938
Adaptation
Auteur(s) de l'oeuvre adaptée
Œuvre(s)
Genre littéraire adaptéRoman
Générique technique
ScénarioMansaku Itami
Société de productionToho
Pays de productionJapon
Générique artistique
Acteur(s)
Réception et documentation
Autres références bibliographiquesBarrielle (Jean-François), [Le Grand Imagier Victor Hugo], Flammarion, 1985.
Laster (Arnaud), « [Les Misérables] sur les écrans de cinéma et de télévision », [L'Avant-Scène du cinéma], janv. -fév. 1995, n° 438-439.
Sato (Tadao), [Le Cinéma japonais], Cinéma/Pluriel, Centre Georges Pompidou, 1997, 2 tomes.
Résumé et commentaire critique
Résumé et commentaire critiqueLa Légende des géants (Kyojinden) titre donné par Tadao Sato, Le Cinéma japonais, Cinéma/Pluriel, Centre Georges Pompidou, 1997, 2 tomes.
« En 1938, un an après le début de la guerre sino-japonaise, est tournée La Légende des géants, dont la réalisation et le scénario sont de Mansaku Itami. Il s'agit de l'adaptation des Misérables; de Victor Hugo : le soulèvement de la commune de Paris (sic) y est remplacé par celui de Satsume. Le personnage féminin correspondant à Cosette est interprété par Setsuko Hara, et le jeune Marius est joué par Ryo Sayama. Lors du soulèvement de Satsuma, le jeune homme se bat dans l'armée rebelle dirigée par Takamori Saigo et tombe dans un combat de rue à Kumamoto, avant d'être sauvé par Denjiro Okochi, qui joue le rôle du personnage de Jean Valjean. Il est soigné dans sa demeure par Cosette-Setsuko Hara, et les jeunes amoureux échangent ces mots :
« - Ce n'est pas beau de faire la guerre.
- Mais je ne sais faire que ça ! Je ne sais rien faire d'autre !
- Quand je pense qu'une femme ne sait même pas faire la guerre ! »
Il a été dit que le soulèvement de Satsuma avait été la manifestation explosive du mécontentement des jeunes de la classe des guerriers, qui avaient fini par perdre espoir en leur avenir. Ceci impliquerait donc que ce jeune homme d'origine samouraï, qui tient une école privée d'anglais à Kumamoto, s'est jeté dans l'armée rebelle par manque d'espoir et parce qu'il ne savait rien faire en dehors de la guerre. Mais, en réalité, le film ne donne pratiquement pas de description psychologique du jeune homme qui pourrait indiquer une personnalité complexe, et ce dialogue arrive de façon très soudaine. Par conséquent, il est probable qu'il s'agit là d'une critique à l'égard de la guerre sino-japonaise, qui a commencé l'année précédente et ne cesse de s'étendre, alors que l'on croyait à une conclusion rapide », (Tadao Sato, Le Cinéma japonais, Cinéma/Pluriel, Centre Georges Pompidou, 1997, t. I, p. 201).
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Éditeurs : Delphine Gleizes et Denis Reynaud [UMR IHRIM]

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